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« A l’origine, les continents étaient emboîtés les uns dans les autres. Ils se sont déplacés. »
"Ce postulat a une histoire vieille de plus de 2000 ans.
D’Aristote à Taylor et Wegener, en passant par Francis Bacon, en 1620 et Francois Placet, en 1668, puis Antonio Spider Pellegrine, en 1858, et Georges Darwin (le fils), en 1879. Son cheminement dans les esprits fut un long parcours d’abord basé sur le catastrophisme, déluges et cataclysme, jusqu’à ce que des géophysiciens aient des théories plus scientifiquement posées il y a un siècle. 35 années furent ensuite nécessaires pour démontrer ces théories."
Alfred Wegener 1880 - 1930
LES PRECURSEURS DE LA THEORIE DE LA DERIVE DES CONTINENTS, ET DE LA TECTONIQUE DES PLAQUES.
Depuis Aristote, philosophe grec, 384 - 347 av. JC, une théorie, que l’on appelle " fixiste ", le grand paradigme s’est imposé dans les sciences de la Terre pendant plusieurs siècles, basée sur l'idée que le globe terrestre est solide et que sa géographie est fixe et immuable.
Martin Waldseemüller, cartographe allemand, 1470-1520, note un certain parallélisme des côtes sur les premières carte où est représenté le continent américain (1507).
Abraham Ortelius, un cartographe originaire d'Anvers, dès 1596, observe la similitude du plan des côtes américaines et africaines dans le livre « Thesaurus geographicus » , la seconde édition de « Synonymia geographica »(1578) . Il présuppose que ces continents étaient autrefois unis, mais qu'ils ont été séparés par des catastrophes naturelles telles que les inondations et les séismes.
Francis Bacon, 1561 – 1626, philosophe anglais, remarque cette complémentarité, en 1620, dans son œuvre majeure « Novum organum scientiarum ».
François Placet, ecclésiastique, dans la « Corruption du grand et petit Monde » en1668, écrit que la séparation de l'Amérique du reste des continents a eu lieu pendant le déluge universel par effondrement. Ce texte est à l'origine de la théorie des ponts continentaux.
James Hutton (1726-1797) conteste le catastrophisme et essaie de démontrer que les évolutions géologiques sont beaucoup plus lentes que ce que présente le catastrophisme, selon lui, la Terre est bien plus vieille que quelques millions d'années. Il souhaite que l'échelle des temps géologiques soit revue.
Theodor Christoph de Lilienthal, 1717 - 1781, théologien allemand, en 1756, dit discerner, avec peu de vraisemblance, la preuve biblique de cette séparation en interprétant un passage du « Livre de la Genèse ».
Charles Lyell (1797-1875) un géologue britannique, adhère aux théories de Hutton et vulgarise l'uniformitarisme avec la publication de "Principes de géologie". Lui, et Hutton, pensent que la Terre s’est formée lentement sur durant de très longues périodes par une dynamique toujours existante.
Hugh Owen Thomas, 1857-1921, paléontologue au British Museum. Les continents s'éloignent les uns des autres parce que la Terre enfle (se dilate) du fait de sa chaleur interne. Autrefois, à la fin de l'ère primaire (paléozoïque), le volume de la Terre était comparable à celui de la planète Mars. Selon Owen, la Pangée couvrait alors la presque totalité du Globe et la Panthalassa (l'océan) n'existait pas et n'a jamais existé.
Antonio Snider-Pellegrini, dit Snider de Pellegrini, né à Trieste (Istrie) en 1802, mort à New York (New York, États-Unis) en 1885, est un géographe français.Dès 1858 il a r proposé, une première ébauche d'explication rationnelle de la complémentarité des côtes d'Europe et d'Amérique du Nord, mécanisme précurseur de la tectonique des plaques. Les continents se sont formés en un seul bloc à partir d’une masse de roche en fusion, brutalement refroidie par le déluge. Une importante fracture s’est alors produite, séparant les continents.
George Darwin (1845-1912), en 1879, le second fils de Charles Darwin, George Darwin évoque lui aussi la dérive des continents tout en étant catastrophiste : « à une époque très reculée, la lune a été arrachée à la terre, y laissant la gigantesque cicatrice du Pacifique. Ce grand vide a alors entraîné une fragmentation de la croûte granitique refroidie et un glissement latéral des masses continentales. »
Eduard Suess (1831-1914), un géologue autrichien, constate des similitudes troublantes de fossiles, de faunes et de flores, entre des continents séparés par de larges océans, évoque la théorie de la pomme qui se dessèche et se ride. En se refroidissant la Terre se plisse et des montagnes se forment est les océans envahissent les creux.
Il propose la théorie des "ponts continentaux qui aurait permis aux espèces vivantes de circuler d’un continent à l’autre et ces ponts se seraient ensuite écroulés.
Frank Bursley Taylor (1860-1938), était un géophysicien américain,, en 1908, 7 ans avant Wegener, fut le premier à avoir eu une théorie géophysique moins catastrophique que celles énoncées depuis le 17ème disant que l’océan Atlantique s’est créé par la séparation de deux blocs continentaux qui ont dérivé lentement en opposition. Les deux observations qui ont fondé son hypothèse sont la correspondance des côtes des deux rives de l’Atlantique, et les chaînes de montagneuses sur les marges continentales opposées aux marges atlantiques. C'était un spécialiste de la géologie glaciaire des Grands Lacs et a proposé à la Société Géologique d'Amérique le 29 décembre 1908 "La dérive des continents". Il supposait que l'Amérique et l'Afrique étaient jointes au par-avant. Mais aussi que les collisions de continents pouvaient "bulldozer", élever des montagnes, ses idées ont été basées sur l’étude des chaînes comme les Andes, les Rocheuses, les Alpes et l'Himalaya et sur l’étude des marges continentales de l’Amérique du sud et de
Cette théorie n’a convaincu personne, car elle était compliquée et elle n’avait pas de moteur. Ses travaux comme son nom sont malheureusement vite tombés dans l’oubli.
Alfred Lothar Wegener est né à Berlin en 1880, dans la famille d’un pasteur protestant. Il étudie dans trois universités à Heidelberg, puis Innsbruck et Berlin. Il devient docteur en astronomie. La météorologie le passionne, c’est une science toute nouvelle. Il se lance dans l'étude de la climatologie en participant au recueil des données. Il s'adonne à un conditionnement physique rigoureux par de longues marches, le patin et le ski. En 1906, il participe à une expédition danoise de météorologique au Groenland. Par la suite il enseigne la météorologie à l'université de Marburg où il rédige une publication « la Thermodynamique de l'atmosphère ». Une seconde expédition au Groenland à lieu en 1912. Lors de ses nombreux déplacements au titre de directeur du Département de la Recherche de l’Observatoire de la Marine à Hambourg, comme climatologue, il se livre à de nombreuses observations dans les domaines de la géologie et de la paléontologie.
Sur la base de ses observations en 1915, il publie sa théorie de la dérive des continents. Elle est très contestée par une majorité de scientifiques comme. Elle est donc ignorée puis rejetée avec violence en 1922 par la communauté scientifique.
En 1924 il s’expatrie à Graz en Autriche, où sa théorie est mieux accueillie, il y est titulaire de la chaire de météorologie et de géophysique.
Ses détracteurs lui opposèrent de nombreuses raisons et pas toutes scientifiques, telles que le fait qu’il soit météorologue – climatologue et non-géologue. On lui opposa que les forces nécessaires à sa théorie étaient impensables, que la similitude des côtes est et ouest de l’Atlantique était le fait du hasard.
La théorie des ponts continentaux et de leur effondrement avait toujours la préférence et elle expliquait la dissémination des fossiles.
En 1928 R-T Chamberlin publie « Some of the objection to Wegener’s theory dans lequel il écrit : « Si nous croyons l’hypothèse de Wegener, nous devons oublier tout ce que nous avons appris dans les 70 dernières années et retourner sur les bancs de l’école ».
Alfred Wegener, meurt de froid et de faim lors d’une expédition de recherche, en 1930, durant sa troisième campagne au Groenland, son corps n’a jamais été retrouvé.
LES TRAVAUX DE RECHERCHE DE WEGENER
Comme beaucoup d'autres avant lui, Alfred Wegener a remarqué l'emboitement possible des continents de part et d'autre de l'océan Atlantique.
Il avait aussi remarqué que certaines espèces fossiles de plantes ou d’animaux se trouvent sur des continents aujourd’hui séparés et en déduisait que, n’ayant pu traverser les mers, ils furent voisins à une époque lointaine.
En paléontologie, la présence de fossiles de reptiles terrestres, tel le Cynognatus, qui vivait il y a 240 Ma, ces fossiles sont présents en Amérique du Sud et en Afrique, même constat pour le Mésosaurus, 260 Ma, que l’on retrouve dans le sud de l’Amérique du sud et le sud de l’Afrique. Le Lystrosaurus, 240 Ma, quant à lui était présent en Afrique, en Inde et en Antarctique. Une plante, le Glossopteris, se retrouve en Australie, en Afrique, en Inde, en Amérique du sud et en Antarctique.
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Climatologue et géologue, il constate une similitude de climats. En effets les calottes glacières qui se forment aux pôles laissent des traces sur les continents. Or les géologues constatent la présence de traces importantes sur l’Antarctique bien sur mais aussi en Amérique du sud, en Afrique, en Australie et en Inde. Les trois dernières étant des régions tropicales et subtropicales, comment expliquer ces traces sans déplacement des continents dira Alfred Wegener.