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Pourquoi "mim" ?

C'est la 24ème lettre de l’alphabet arabe, langue officielle du Liban, qui correspond au M latin. Elle est la première lettre des mots arabes, minéraux, mines et musée, comme en français ou en anglais.

La forme du logo est un rappel de deux forme géométriques très présentes dans les minéraux, le cube et l'hexagone. Les différentes nuances de bleu pour une palette de couleurs très appréciée dans les minéraux.

Fluorite
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Le 4 août 2020, une gigantesque explosion sur le port de Beyrouth dévastait la ville.
"Le nombre de musées touchés n’est peut-être pas énorme en soit mais d’autres centres culturels ont été sévèrement touchés. Les bibliothèques ont subi des dommages impressionnants : la Bibliothèque Nationale, la bibliothèque de l’AUB et celle de l’USJ. Les dégâts sont incroyables dans les maisons dont un grand nombre appartient au patrimoine architectural traditionnel : la destruction est totale.

Toute la planète, heureusement, s’est mobilisée pour nous et nous la remercions. Un appel à la solidarité a été lancé symboliquement une semaine après par de grandes institutions dont le Louvre, le British Museum, l’Institut du monde arabe… 
 

Au Musée mim, la porte d’entrée a volé en éclats. Le souffle est descendu en sous-sol et a arraché un rideau de fer. Nous venions de fermer le musée, c’est ce qui nous a sauvé : le blindage des portes a permis de protéger la collection."

Propos recueillis après de Suzy Hakimian, conservatrice du mim.

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Le musée est né de la passion d’un collectionneur, SALIM EDDE

C’est sa formation d’ingénieur chimiste qui l’a conduit à s'intéresser à la façon dont toute la matière qui nous entoure est constituée dont les minéraux. Dans la nature 94 éléments chimiques naturels s’assemblent pour former la matière, 74 de ces éléments se combinent et s'organisent en empilements incroyablement réguliers pour constituer un monde solide non vivant, le monde minéral.

Sallim_Edde devant l'écran interactif des éléments.

Salim Edde devant l'écran interactif des éléments.

Donnons la parole au Grand Collectionneur :

« … J’ai toujours été frappé par ce mystère qui fait qu’un tel ordre ait pu naître du chaos qui nous entoure, par l’étonnante variété des formes géométriques auxquelles il donne naissance, la perfection des surfaces planes et des angles entre ces surfaces... Comme par ailleurs je n’ai jamais été doué pour sculpter ou dessiner, j’ai été encore plus attiré par ces phénomènes de la création qui se sont formés sans aucune intervention humaine mais grâce aux seuls effets de la température, de la pression, de l’action incroyablement complexe de l’eau et surtout du temps. J'ai voulu partager cet étonnement pour l'esthétique du monde minéral sur lequel s’est construite la vie sur notre planète…

… Mais j’ai aussi voulu, à partir de cet exposé des aspects esthétiques et géométriques, faire voyager les visiteurs dans les différents domaines scientifiques, économiques, historiques et géographiques qui sont si fortement associés à ces minéraux… 

… C'est ainsi qu'est née cette collection que j'ai commencé à rassembler depuis 1997 par achats dans différents pays de minéraux tant dans des mines contemporaines que dans de vieilles collections, et ce grâce à l’aide de plusieurs négociants et des conseils éclairés de Jean-Claude Boulliard, conservateur de l’une des plus prestigieuses collections, celle de la Sorbonne (Université Pierre et Marie Curie) à Paris…

Traditionnellement, deux grandes options s’offrent à un collectionneur : soit se spécialiser dans quelques minéraux très connus ayant un fort impact visuel (tels que les calcites, quartz, fluorines, rhodochrosites, tourmalines, béryls), soit balayer dans la mesure du possible toutes les espèces minéralogiques (on parle de collection « systématique »). C’est ce dernier choix que j’ai fait parce qu’il permet à mon avis de représenter beaucoup plus fidèlement l’incroyable richesse du monde minéral. Pour être plus précis, sur les quelques 4.500 espèces minérales recensées, seules 250 à 300 donnent sur Terre des échantillons dignes d’être exposés (les autres donnant surtout des cristaux microscopiques ou des échantillons pierreux sans aucun intérêt visuel). Ce sont ces espèces que j’ai collectionnées. Mais autant il est facile de trouver des échantillons de bonne qualité pour les espèces classiques (tourmalines, calcites, quartz, etc.) autant il est difficile d’en trouver pour des espèces beaucoup plus rares et aussi peu connues que la spangolite, la géocronite, la parahopeite, etc. Et c’était à mon avis là tout le défi…

Si je dois à mon père la passion de la collection (il a longtemps collectionné des tapis orientaux, des monnaies anciennes, etc.), c’est probablement à ma grand-mère que je dois l’idée du musée. Au fur et à mesure que se développait la collection, je n’arrêtais pas de penser à ce qu’elle répétait souvent en voyant les gens amasser des biens «يا تيتا ما بعمرو حداً أخد شي معو  », c’est-à-dire :« mon petit-fils, personne n’a jamais rien pris avec lui (dans l’au-delà) ». Fort de ce principe et surtout désireux de  partager cette passion avec le plus grand nombre de personnes, c’est à partir de 2003 que j’ai considéré la création d’un musée minéralogique  »

Salim Edde
Tanzanite bicolore
Corindon
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Béryls

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