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A l'origine en 1772, la wulfénite était nommée "plumbum spatosum flavo-rubrum, ex-anaberg, Austria" par le minéralogiste et métallurgiste Ignaz von Born (1742-1791). En 1781 le botaniste Josef Franz von Jacquin (1727-1817) appelai le même minéral "Kärnthnerischer Bleyspath". Le minéral fut renommé en "Gelbbleierz" et plus tard encore en 1845 "Wulfenite" par le minéralogiste Wilhelm Karl von Haldinger (1795-1871) en l'honneur de Franz Xaver von Wulfen monographe du minerai de plomb de Bleiberg, Carithia, Autriche.
Wulfen construisit une collection détaillée des espèces naturelles découvertes dans la région de Klagenfurth, incluant une modeste collection de minéraux dont on ignore où ils se trouvaient. Ses observations furent publiées dans une série de travaux bien illustrés.
L'un de ses premiers livres sur les minéraux, l'"Abhandlung vom kärnthnerischen Bleysppathe" fut publié en 1785. L'ensemble des illustrations de 46 wulfénite et plomb de Bleiberg décrites ont été finement colorées manuellement par Joseph Mellins (1724-1764).
2 cas particuliers vu dans une vitrine des fantômes dans la wulfénite...
1./ La chimie provoque des fantômes montrant une zonation bleue orientée vers la bordure du cristal.
La structure de la wulfénite contient des atomes de molybdène qui peuvent être parfois remplacé par des atomes de tungstène. Cela provoque le changement de couleur en bleu de la zone concernée. Les striations répétées parallèles aux bordures du cristal sont les marques des arrêts de croissance du cristal durant lesquelles un minéral plus opaque s'est déposé sur la bordure.
2./ Le minéral provoque un fantôme comme une wulfénite rouge dans le cristal incolore. C'est une face externe d'un crystal ancien, recouverte par de la cuprite durant un arrêt de la cristallisation.
One more Master pieces
Remerciements à l’œil averti du Dr. Eloïse Gaillou, conservatrice adjoint du musée de l’École des Mines, sans qui cette pièce très intéressante ne serait pas sur cette page.
Mike Rumsey, conservateur principal du NHM Londres, présente ce spécimen.
"La wulfénite aime ... les associations minérales"
Cristaux de wulfénite incolores à brun très pâle sur la pointe d'une épimorphie de bayldonite après mimétite, originaire du 6ème niveau à Tsumeb, en Namibie.
Ce spécimen est non seulement magnifique, mais il reflète les intérêts changeants en matière de collecte de minéraux, la manière dont notre nomenclature scientifique évolue et pose des questions chimiquement intéressantes. Le spécimen est étiqueté comme wulfénite avec "herrérite" et mimétite et a été vendu par Krantz pour 75 marks en 1913.
Mais cette étiquette est certainement loin de la façon dont elle pourrait être rédigée aujourd’hui sur le marché. Tout d’abord, "herrerite" est un ancien nom de smithsonite verte, mais il apparaît qu’il n’y a pratiquement pas de smithsonite sur le spécimen - juste quelques cristaux blancs minuscules. Les croûtes minérales d'un vert éclatant sont omniprésentes à Tsumeb et des morceaux comme celui-ci ont souvent été largement identifiés sans analyse comme étant la bayldonite. Cependant, une analyse récente a montré que ce type d'association était souvent l’arsentsumbite, alors que le XRD (diffraction des rayon X) a montré qu'il s'agit d'une véritable bayldonite.
Il est intéressant de noter que la wulfénite - le minéral caractéristique de ce spécimen en 1913 - serait probablement le deuxième violon de la plupart des collectionneurs et des musées de nos jours, en rapport aux incroyables épimorphies en creux après la mimétite.
Enfin, les conditions exactes qui permettent à une mimétite (arséniate de plomb) d’être dissoute tout en conservant son revêtement de bayldonite (arséniate de cuivre-plomb) sur certaines zones du spécimen, tandis que dans d’autres, la mimétite est partiellement remplacée, ainsi que les épimorphies et s’intègrent avec La wulfénite est probablement un processus extrêmement subtil dépendant de l'évolution de l'environnement géochimique, des associations minéralogiques et des compositions sur le spécimen et peut-être de la morphologie et de l'orientation préexistantes de la mimétite.
Droit d'auteur : Musée d'Histoire Naturelle de Londres
Photo : MNH London.
https://www.mindat.org/smmp/2019
Épimorphie : (de l’anglosaxon epimorphe) empreinte généralement en creux laissée par un minéral dissout sur un autre minéral.