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L'or de Pénestin,  dans le Morbihan,
mythe ou réalité ?

La plage de "La mine d'or"

Source : Web inconnue

La plage de la mine d'or, Pénestin.

Que s’est-il donc passé sur la plage de « la mine d’or » de Pénestin dans le Morbihan ?

 

Cette étude fait la synthèse des recherches archivistiques effectuées par Bernard Mulot, géologue au BRGM, décédé en 1998. Complétées par Y. Lulzac, et actuellement rassemblées et disponibles dans les archives de l’ex-division Massif Armoricain du BRGM.

 Un article de Monsieur Yves Lulzac, mai 2020.

Yves Lulzac est un ancien géologue minier qui a fait toute sa carrière au BRGM, à travers le monde. Il est à l'origine de la découverte de la Lulzacite, un phosphate de strontium, qu'il a découvert à St Aubin des Châteaux, Loire-Atlantique, en 1997. Gemmologue de laboratoire à ses heures, il a rédigé un manuel de gemmologie qui fait autorité dans le monde entier. Breton, il est aussi l'auteur de cinq ouvrages sur les manoirs Bretons.

Une tradition voudrait que du minerai d’étain ait été exploité sur cette plage par les phéniciens dans l’Antiquité, ainsi que de l’or à la fin du XIXème siècle.

En effet, le nom même de Pénestin dériverait des mots bretons « pen » et « stein » signifiant « pointe de l’étain ». Ce qui ne fait pas le consensus parmi les celtisans.

Quant à l’or, il n’a jamais été vraiment exploité car les quelques centaines de grammes qui proviennent de cette plage n’ont constitué que le sous-produit des tentatives d’exploitations d’étain déclarées depuis la seconde moitié du XIXème siècle.

 

Dans un but de clarification, cet article se propose donc de faire le recensement des nombreuses activités minières qui se sont succédées depuis 1851 jusqu’en 1970.

Activités encouragées par la simplicité de l’exploitation d’un niveau de sables noirs enrichi naturellement en cassitérite et très accessoirement en or, lui-même inclus dans un cordon sableux de bord de mer s’étendant sur une distance linéaire d’environ 1,6 km. Niveau dont l’épaisseur est d’une vingtaine de cm en moyenne et dont l’extension latérale est limitée, d’un côté par le pied d’une falaise, et de l’autre par la haute mer. Il s’agit donc d’un gisement dont l’exploitation ne nécessitait pas de recherches compliquées ni de techniques lourdes d’extraction et de traitement.

La seconde moitié du XIX ème siècle.

Le temps des aventuriers de la première heure.

 

Tout d’abord, il convient d’émettre un doute sur une éventuelle exploitation de minerai d’étain par les phéniciens dans l’Antiquité. Le soi-disant toponyme évocateur ne fait pas l’unanimité et d’autre part il ne subsiste aucune trace d’une quelconque activité minière antique sur cette plage.  Ce qui ne saurait étonner dans un environnement aussi mouvant.

D’après A. Caillaux en 1875, la cassitérite aurait été redécouverte à Pénestin en 1834, mais c’est au géologue Durocher que l’on doit la première étude sérieuse des sables de cette plage. Etude  publiée en 1851 et dans laquelle il dévoile qu’un mètre cube de ce sable contient 10 à 15 kg de cassitérite et environ 0,5 g d’or. A signaler que des traces de platine seront également observées par le comte de Limur en 1878.

Puis, on apprend que deux anglais, nommés Wellington et Bonnefin, qui connaissaient la pratique de l’exploitation minière pour avoir travaillé précédemment dans les mines de Cornouailles anglaises, quittent, en fin 1850, le chantier de recherches minières de Piriac, non loin de Pénestin où ils s’étaient fait embaucher. Ils s’associent alors avec un certain E. Godefroy fils, et décident d’entreprendre des recherches d’alluvions stannifères dans la région de Guéhenno faisant partie du district stannifère de la Villeder. Mais, en janvier 1853, ils cèdent leurs droits à Mr. Bronne, le propriétaire de la mine de la Villeder, et décident d’entreprendre des recherches sur la plage de Pénestin à la suite d’informations probablement obtenues au cours de leurs précédents travaux.

En quelques semaines, ils auraient réussi à y extraire 750 kilogrammes de cassitérite.

Mais le maire de Pénestin, Mr. Bouret, leur signifie de cesser tout travail parce qu’ils sont en contravention avec la réglementation française. Ils modifient alors leur statut juridique et vont prospecter dans la région de Sérent, toujours dans le district de la Villeder, pour le compte de E. Godefroy fils, ainsi que de Mrs Dubroc et Massenet, ce dernier étant probablement Alfred Massenet, l’industriel connu pour avoir crée de nombreuses affaires minières, dont la Société Minière de Montbelleux en août 1907…

En mai 1857, la plage de Pénestin fait de nouveau l’objet d’une petite recherche. Non plus pour la cassitérite, mais pour son sable « gemmifère » réputé contenir des minéraux,  pouvant être utilisés dans l’industrie des abrasifs, principalement grenats, corindons et zircons. C’est Mr. Cheron, le directeur de la Société Anonyme des Emeris de l’Ouest qui entreprend ces travaux et fait transporter 180 tonnes de sable au port de Tréhiguier.

Travaux probablement effectués en concurrence avec Mr. Renaud de Saint Amour et Mrs. Bailleul et compagnie, mais pour lesquels on ne possède pas de précisions.

A la même époque, l’argile kaolinique également présente dans les falaises de cette plage, fait également l’objet d’un essai d’exploitation par un certain Mr. le Bret. Mais il semblerait que les 30 tonnes de kaolin qu’il parvient à extraire de la falaise soient en grande partie restées sur place.

En 1876, la Société des Emeris de l’Ouest, dont le siège était à Redon (probablement la même que celle qui avait entrepris des recherches en 1857), procède à un échantillonnage sérieux du  sable de Pénestin et conclue qu’il contient 60% de quartz et 40% de « gemmes ». A la suite de quoi cette société se voit attribuer une autorisation d’exploitation de sables stannifère, aurifère et gemmifère sur les communes de Pénestin, Houat et Groix pour une durée de 10 ans à compter du 21 mars 1879. Mais il semblerait que cette autorisation n’ait jamais été mise à profit.

En 1888, la société « Caisse des Mines » dirigée par Mr. Ricardo Seaver, effectue des recherches non autorisées qui se seraient avérées infructueuses. On suppose qu’il s’agissait de recherches pour la cassitérite.

Puis, un certain Mr. de Zeppenfeld, demeurant 18 rue de la Douane à Paris, entreprend quelques travaux de recherches dans la falaise de la plage en un lieu où quelques filons de quartz étaient visibles dans les formations schisteuses de la falaise. Mais, pendant l’hiver 1888-1889 un éboulement se produit dans la zone de ses recherches et le contraint à l’abandon. Pourtant, un arrêté daté du 12 mai 1889, lui avait donné le droit de faire des recherches pour or, platine, argent et étain sur les terrains domaniaux de Pénestin pour une durée de 2 ans. Mais, ne voulant pas s’engager dans des dépenses supplémentaires à la suite de cet éboulement, il obtient l’annulation de son autorisation par arrêté du 15 mars 1890.

À  la suite probable de ces travaux, un début de galerie était encore visible au nord de la Pointe de Lomer en 1903 et il semble que ce soit depuis cette époque que la plage comprise entre les Pointes de Lomer et de Kerfalher porte le nom de « Plage de la Mine d’Or » ou aussi de « Côte de Californie ».

En 1896, un certain Mr. Urvoy sollicite une demande de concession pour sable stanno-aurifère et kaolin sur les communes de Pénestin, Camoël et Férel. Demande qui, apparemment, n’eut pas de suites.

Première décennie du XX ème siècle.

Le temps des choses sérieuses.

 

Par la suite, aucune recherche n’est effectuée sur cette plage jusqu’en 1901, époque au cours de laquelle un ingénieur civil des mines nommé Eugène Morineau, demeurant boulevard Raspail à Paris, entreprend des recherches sérieuses sur les sables de la plage et obtient une autorisation de travaux accordée par arrêté du 8 janvier 1902.

Il définit trois zones productives sur la partie découverte de la plage par marée basse en fonction de leur distance par rapport au pied de la falaise. Dans la zone non recouverte par la mer il met à nu le sable noir enrichi naturellement et le transporte au pied de la falaise au moyen de chars à bœufs, puis il le hisse à la pelle jusqu’au sommet de la falaise de la pointe de Lomer par l’intermédiaire de trois paliers. Quant aux zones recouvertes par la mer, il les exploite au moyen d’une drague flottante mais qui l’oblige à extraire également une certaine proportion de sable blanc stérile.

Finalement, le traitement du sable s’opère dans un atelier (laverie) équipé de tables à secousses (tables Wilfley de 240 coups à la minute). Atelier qui lui posa de nombreux problèmes de mise au point et qui ne put fonctionner d’une manière continue qu’à partir de la mi-juillet 1903. En moyenne, à cette époque, son rendement à la tonne de sable brut était d’environ 10 kg de minerai marchand à 43% d’étain métal, et de 147 kg de grenat. Grenat qu’il vend librement car n’étant pas concessible, le minerai d’étain étant considéré comme un sous-produit qu’il vend en Angleterre à la firme Johnson and Sons au prix de 666 francs anciens la tonne. Quant au peu d’or contenu dans ce sable, il le récupère au moyen d’un simple procédé gravimétrique, les quelques essais de cyanuration qu’il avait tentés n’ayant jamais été concluants. Il en avait probablement évalué la teneur entre 0,3 et 3 grammes au mètre cube de sable noir, ou encore entre 100 et 150 grammes à la tonne de cassitérite. Sans autres précisions.

Du 15 juillet au 15 septembre 1903, il ne parvient qu’à produire un peu moins de 5 tonnes métriques de minerai marchand contenant de 43% à 75% d’étain métal, ainsi qu’environ 20 onces d’or (soit environ 600 grammes) qu’il vendra en Angleterre après avoir obtenu l’autorisation de disposer du produit de ses recherches par arrêté du 6 novembre 1903. Autorisation suivie de l’accord de l’administration des Domaines daté du 21 janvier 1904.

À  cette époque, l’on sait qu’il vendait son minerai marchand, titrant d’environ 75% d’étain métal, au prix de 986,60 francs[1] par tonne anglaise (soit 971 francs la tonne métrique).

À  la mi-septembre, ses dépenses s’étaient élevées à 47.000 francs (soit environ 180.500 euros), mais elles se monteront à 59.300 francs à la fin de cette même année (soit environ 238.000 euros). A comparer avec la somme possible d’environ 5.000 francs (20.000 euros) qu’il aurait touchée pour la vente de son minerai d’étain et celle d’environ 400 dollars pour la vente de son or. Sans compter la vente des minéraux abrasifs mais dont on ignore la valeur. Quant au platine signalé par de Limur en 1878, il n’a jamais été retrouvé.

D’où un bilan largement déficitaire bien que l’on ne connaisse pas exactement le montant de ses ventes.

Cependant, compte tenu des échantillonnages suivis d’analyses effectuées en Angleterre (entreprises « The Wilfley Concentrator Syndicate » et « Johnson and Sons ») et en France (Hubin de Harfleur), il semblerait que son affaire pouvait être rentable à condition d’améliorer sérieusement son rendement de production en utilisant un mode d’extraction moins primitif. Ainsi, il pensait avoir la possibilité d’exploiter, mais dans des conditions quand même assez onéreuses, une zone contenant 200 tonnes de minerai stannifère marchand et 2.000 tonnes de minéraux abrasifs, principalement constitués de grenats.

Quelque peu encouragé par ces perspectives optimistes, il fait alors une demande de concession en 1904 pour étain et métaux connexes, portant sur une superficie de 1.938 hectares. Ceci malgré l’opposition du Conseil Municipal de Pénestin et de Férel, du Conseil Général du Morbihan et de nombreux pêcheurs, ostréiculteurs et propriétaires, dont un notaire de la Roche Bernard. Mais il n’y eut pas de demandes en concurrence.

C’est à ce moment qu’il envisage de modifier son mode d’exploitation dans l’espoir d’augmenter sa production et met en service une pompe suceuse de 100 m3/h installée sur un bateau en tôle muni d’un moteur à vapeur de 45 CV. Matériel qu’il mettra en place à Pénestin dès le 18 octobre 1904. Il décide également de remplacer les tables à secousses de sa laverie par un concentrateur à courant d’air de 3,4 m3 de capacité relié à une conduite en grés vernissé longue de 125 mètres destinée au rejet du sable stérile en mer.

Toutes ces modifications lui demandent encore de longues mises au point et des réglages laborieux et c’est pourquoi l’administration lui impose, en janvier 1905, un sursis de 6 mois pour l’octroi de sa concession. Sursis assorti d’une réduction de périmètre pour satisfaire aux réclamations de la commune de Pénestin.

Mais il s’aperçoit vite que l’état de la mer ne lui permet pas de travailler d’une manière continue car son nouveau système d’extraction ne pouvait fonctionner correctement que par mer calme, le reste du temps le matériel devant rester à l’abri au port de Tréhiguier.

Malheureusement, le bateau et sa pompe coulent au cours d’une tempête et il se voit donc obligé d’abandonner ses travaux. Alors, qu’il avait encore extrait plus d’une tonne de cassitérite contenant 603 kilos d’étain métal. Plus 73 grammes d’or qui seront vendus en Angleterre bien que la mine d’or de la Bellière ait semblé intéressée.

Ainsi se terminent les tentatives d’exploitation d’Eugène Morineau qui ne se solderont que par la vente d’environ 6 tonnes de minerai marchand, environ 670 grammes d’or et environ 35 tonnes de grenats et autres minéraux abrasifs, alors que le total des dépenses engagées sur ce site avait été évalué à environ 125.000 francs (500.000 euros). D’où une affaire largement déficitaire.

Et, le 26 mars 1907, l’Administration rejettera sa demande de concession

Pourtant, en octobre 1906, l’ingénieur en chef des Mines, avait émis une opinion favorable sur les possibilités minières des sables de la plage de Pénestin....

 

[1] Il s’agit, dans l’ensemble de l’article, de francs anciens, ceux d’avant la réforme de 1960 où 100 F deviennent 1 F.

Première moitié du XXème siècle.

Le temps des derniers aventuriers.

 

Par la suite, on a connaissance de nombreux échantillonnages ou essais épisodiques de mise  en  exploitation dont les suivants :

  • en 1911, par Mr. Duchange demeurant 60 rue Delpech à Amiens. Cette même année et probablement à la suite de sa démarche, le service des Mines fait procéder à un échantillonnage de la plage au moyen de 13 prélèvements. A l’issue de leur traitement on en déduit qu’un m3 de sable noir, pesant en moyenne 1.315 kg, pouvait contenir de 0,3 à 3 g d’or, de 6 à 8 kg de cassitérite, 2 kg d’ilménite, 15 kg de magnétite, 20 kg de corindons et spinelles, et 200 kg de grenats. Au total, cette zone d’échantillonnage pouvait représenter un tonnage de sable noir sec de 86.160 tonnes, exploitable par la méthode du raclage à marée basse, et pouvant être évacué vers le sommet de la falaise au moyen d’une rampe d’accès.
    Il semblerait qu’aucun début d’exploitation n’ait été tenté à la suite de ces travaux, bien qu’il ait tenté de relancer son affaire en décembre 1943 auprès de Mr. Jean Cantacuzène, directeur de la Société d’Etude et d’Exploitation Minière à Paris (20 rue de l’Arcade), ainsi qu’en janvier 1944 auprès de Mr. R. Duval, ingénieur TPE à Vannes. Toutes ces tentatives étant restées sans suite, semble-t-il.
     

  • en 1913, par Mr. Brenet demeurant 11 rue de Provence à Paris qui est autorisé à extraire 1.000 m3 de sable sur la grève des Demoiselles. Tentative sans suites.
     

  • en 1921, par Mr. Léon Lafitte, demeurant 3 rue de Suresnes à Paris, qui est plutôt intéressé par l’exploitation des minéraux titanifères, ilménite et rutile principalement.
     

  • toujours en 1921, par Mrs. Richart, Audren et Paquet, de Paris, également intéressés par les minéraux titanifères.
     

  • en 1926, un ingénieur des Mines fait état de prélèvements d’échantillons effectués à 300 mètres à l’est de Tréhiguier sur la rive de la Vilaine. Dans son PV du 12 juin 1926, il mentionne l’absence d’or et de platine.
     

  • en 1928, par Mr. Couvreur, agrégé de l’université de Plaisir, en Seine-et-Oise.
     

  • en 1929, par Mr. Freitel, de Moisdon-la-Rivière. C’est probablement lui qui, en juin 1929, procède à des échantillonnages qui seront traités à Toulouse et dont les concentrés obtenus sur tables à secousses donneront de 1,5% à 24,6% de minerai marchand de cassitérite.
     

  • en 1930, le même Mr, Freitel continue ses échantillonnages et fait analyser une quinzaine de prélèvements  au laboratoire Cambreton à Saint Nazaire. Le tout constaté par le sieur Duchemin, ingénieur des Mines, par PV du 6 novembre 1930 faisant état de teneurs en cassitérite variant de 0,05% à 0,16%. L’or ne se trouvant qu’en traces et le platine inexistant.
     

  • en 1931, par Mr. Duchemin, ingénieur des Mines qui procède à un simple échantillonnage d’interprétation peu aisée, à l’issue duquel il aurait trouvé une teneur voisine de 800 grammes d’étain au m3 de sable.
     

  • en 1942, par Mr. Henri Forge demeurant 77 boulevard Malesherbes à Paris. Le 20 mars1942, il sollicite une demande de Permis Exclusif de Recherches auprès de la préfecture du Morbihan pour produits abrasifs, fer titané et étain. Ceci après avoir fait état des précédents résultats obtenus par Eugène Morineau et visité les lieux avec un ingénieur des Mines. Ce dernier procèdera à un échantillonnage portant sur 2 fois 9 échantillons de 20 à 28 kg chacun et conclura que l’extraction du sable ne pourrait se faire que par raclage à l’aide d’un scraper.
    Le 17 avril suivant, Mr. Forge est informé qu’il lui suffit, pour continuer ses travaux, d’obtenir l’autorisation des propriétaires concernés tout en étant obligé d’exposer en détail la nature de ses travaux auprès du Service des Mines, avec le nom et l’adresse du responsable.
    Enfin, par courrier du 17 avril suivant, il demandera à Mr. Fischesser, ingénieur des Mines, de venir visiter les lieux en vue d’obtenir une autorisation auprès des autorités d’occupation allemandes, cette région se trouvant en zone interdite. Autorisation vraisemblablement non accordée.
    C’est probablement vers la même époque que Achille Stouvenot, ingénieur des Mines, publie une note sur Pénestin et pense que 300.000 m3 de sables sont disponibles à teneur de 4,6 kg d’étain au m3.
     

  • en 1944, par Mr. Herpe, directeur de « l’Expansion Minière Bretonne » au 121 rue de Fougères à Rennes. Mais le rapport de l’ingénieur des TPE émet un avis négatif car la plage de Pénestin est incluse dans la zone de défense côtière définie par les troupes d’occupation allemandes (organisation Todt). Cependant, en mars 1945, le volume de sable à traiter sera estimé à 200.000 m3 comprenant le seul niveau de sable noir dont l’épaisseur varie alors de 50 cm à 1 mètre. Toutes ces démarches n’ayant pas eu de suites.

Seconde moitié du XXème siècle.

Entrée en scène du BRGG puis du BRGM.

 

Au cours de l’année 1950, le Bureau de Recherches, Géologiques et Géophysiques (BRGG), entre en scène et prélève une dizaine d’échantillons pour un poids total de 25 Kg, et les fait analyser au laboratoire de « Minerais et Métaux ». Le résultat final fera état d’une teneur en étain métal de 0,48%. Soit une teneur d’environ 9,6 Kg au m3.